La belle histoire de famille des Petitfrère au rallye du Condroz
La belle histoire de famille des Petitfrère au eallye du Condroz
- Publié le 06-11-2018 à 11h33
- Mis à jour le 06-11-2018 à 11h34
Kévin et Claudy ont fini le rallye du Condroz ce dimanche Kévin Petitfrère (31 ans) et son père Claudy (54 ans) faisaient partie des 158 équipages en lice lors de ce 45e Rallye du Condroz.
Loin de viser un résultat, les Natoyens avaient pour ambition de prendre du plaisir en famille et de finir l’épreuve. C’est chose faite, avec une 104e place finale. "Sans mon père, je ne l’aurais pas fait. Le Condroz, c’est le rallye que je vais voir chaque année depuis que je suis gamin. Mon rêve, c’était de le faire avec lui. Il m’avait mis la pression en me disant qu’il l’avait fait trois fois étant plus jeunes, et qu’il l’avait à chaque fois terminé…", explique Kévin Petitfrère.
Pour mettre toutes les chances de leur côté, l’équipage a choisi de ne pas participer à la spéciale test du vendredi. "L’inscription à ce rallye, la préparation de la voiture par Jonathan Remilly, les gommes, l’assistance, le mazout, etc. représentent un budget de 5.000 €. Cette spéciale test ne sert qu’à s’échauffer et je ne voulais pas prendre le risque de sortir. On préparait cela depuis la fin du rallye de Wallonie."
Malgré une météo clémente, ce qui est loin d’être régulièrement le cas au Rallye du Condroz, Kévin et Claudy Petitfrère n’ont pas connu un week-end de tout repos. "Suite à un freinage tardif dans la quatrième spéciale du samedi, j’ai touché une bordure et cassé un cardan. C’est clairement de ma faute. Les mécaniciens sont venus le changer sur place et on est redescendu vers Huy par la route. C’est dommage car on était pas mal dans les trois premières spéciales, même si celle de Ben-Ahin était très glissante."
L’équipage de la Renault Clio RS n°137 s’est remis en selle le dimanche et comptait bien profiter de cette dernière journée. "Mais sur les dix spéciales, il y a eu deux neutralisations", regrette Kévin Petitfrère. "Malgré qu’il faisait sec, ce rallye était très piégeux, avec de nombreux changements d’asphalte et des routes sales. On a tout de même pris notre pied lors de ces huit spéciales, avec un excellent chrono dans la dernière."
C’est une certitude, les Petitfrères père et fils seront au départ du Condroz 2019. "Car on a un petit goût de trop peu…"